Informations nationales du Consulat de Grèce à Lille

INFORMATIONS NATIONALES DU CONSULAT DE GRECE A LILLE

(http://www.lenordpasdecalais.fr/consulats/grece.htm)

 

 

Résultats finaux des élections législatives avec un décompte de 100,00% des suffrages, selon le Ministère de l’Intérieur

Les résultats finaux officiels des élections législatives du 25 janvier avec un décompte de 100,00% des suffrages à l’échelle nationale sont, selon le ministère de l’Intérieur:

SYRIZA 36,34% (149 sièges), ND 27,81% (76), Aube dorée 6,28% (17), To Potami 6,05% (17), KKE 5,47% (15), ANEL 4,75% (13), PASOK 4,68% (13).

Le taux de participation au scrutin a été de 63,87%. Les partis n’ayant pas réussi à accéder au Parlement ont recueilli au total 8,62% des voix, alors que les bulletins blancs-nuls ont atteint 2,36%. Sept partis politiques sont représentés au nouveau Parlement. Un parti , pour être représenté au Parlement doit avoir

obtenu au minimum 3 % des voix au niveau national.

Etant donné que les élections se font à un seul tour, la loi électorale accorde une prime de 50 sièges sur un total de 300 au parti arrivé en tête afin de faciliter la composition d’un gouvernement stable.

Le parti vainqueur SYRIZA, ayant obtenu 149 sièges alors qu’il lui en faut 151 pour avoir la majorité absolue, a conclu un accord de gouvernement avec le parti de droite souverainiste, AN.EL (Grecs Indépendants) arrivé en 6ème position, avec 13 sièges. Avant de signer cet accord, le nouveau Premier Ministre, Alexis Tsipras, s’était entretenu, à l’issue des résultats, avec le chef du parti AN.EL, Panos Kamménos. La coalition dispose donc de 162 sièges au total. Panos kamménos a obtenu le poste de Ministre de la Défense et plusieurs députés de son parti ont obtenu des postes de Secrétaires d’Etat.

 

Annonce du nouveau gouvernement du premier Ministre M. Tsipras

Le nouveau gouvernement du Premier Ministre, Alexis Tsipras, a été annoncé

depuis la salle de presse du Parlement par le nouveau ministre d’Etat, Nicos Pappas, en présence du nouveau porte-parole du gouvernement, Gavriïl Sakellaridis.

Yannis Dragassakis devient vice-premier ministre, chargé de la supervision de l’état-major économique.

Les principaux  Ministres sont:

Nicos Voutsis, Ministre de l’Intérieur et de la Restructuration administrative, Georges Stathakis, Ministre de l’Economie, des Infrastructures, de la Marine et du Tourisme

Panagiotis Lafazanis, Ministre de la Restructuration productive, de l’Environnement et de l’Energie

Yannis Varoufakis, Ministre des Finances

Aristide Baltas, Ministre de la Culture, de l’Education et des Cultes

Panos Skourletis, Ministre de l’Emploi

Panagiotis Kouroublis, Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale

Nicos Kotzias, Ministre des Affaires étrangères

Panos Kammenos, Ministre de la Défense

Nicos Paraskevopoulos, Ministre de la Justice

Panagiotis Nikoloudis, Ministre d’Etat chargé de la lutte contre la corruption Alecos Flabouraris, Ministre d’Etat chargé de la coordination de l’oeuvre gouvernementale

Nicos Pappas, Ministre d’Etat

Zoï Constandopoulou est proposée pour la Présidence du Parlement.

Le premier Conseil des Ministres du nouveau gouvernement sous la conduite de Alexis Tsipras a eu lieu le mercredi 28 janvier à 10h30 au Parlement.

 

  1. Juncker et Moscovici se disent prêts à écouter les demandes du nouveau gouvernement grec

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, se sont dits prêts à écouter et à discuter des demandes du nouveau gouvernement grec, à leur arrivée à la session de l’Eurogroupe à Bruxelles. MM. Juncker et Moscovici ont rappelé toutefois la nécessité de respecter les engagements contractés jusqu’ici par la Grèce. M. Juncker, qui a souligné que la Commission coopère avec tout gouvernement élu démocratiquement, a rappelé qu’il existe des règles qui ont été convenues en commun avec les autorités grecques. « Nous verrons quelles sont les demandes du nouveau gouvernement grec et nous en discuterons, indépendamment de sa composition, comme nous le faisons avec tous les gouvernements », a-t-il expliqué, avant de trancher qu’il ne ressent aucune nervosité sur ce dossier. De son côté, M. Moscovici s’est félicité de la rapidité avec laquelle sera formé le nouveau gouvernement, ce qui permettra à la Commission de travailler rapidement avec les autorités grecques. M. Moscovici a souligné qu’il existe des objectifs communs de la Commission avec la Grèce et que la discussion qui suivra portera sur les moyens de les atteindre. Nous voulons voir la Grèce se tenir sur ses pieds, a-t-il ajouté, pouvoir créer des emplois, de la croissance, réduire les inégalités, payer ses dettes, ce qui est fondamental. M. Moscovici, qui a noté que le nouveau gouvernement grec a son propre programme et ses propres priorités, a mis l’accent sur la nécessité d’avoir un dialogue constructif avec les autorités grecques. Enfin, M. Moscovici a exprimé l’espoir que l’Eurogroupe de ce lundi adressera un message clair qui permettra la reprise des entretiens avec la Grèce, sur une base positive et constructive, avec respect des engagements qui ont été contractés. Concernant la question du règlement de la dette grecque, M. Moscovici a expliqué qu’il faut tout d’abord poursuivre et clore l’évaluation du programme grec. La question (de la dette) sera discutée dans une phase ultérieure, a-t-il conclu.

 

Lagarde: La Grèce doit respecter les règles de la zone euro

La Grèce doit respecter les règles de la zone euro et ne peut pas demander un traitement spécial pour sa dette, au vu de la victoire électorale de la SYRIZA, parti opposé aux mesures d’austérité, a déclaré la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde, dans une interview publiée dans le quotidien « Le Monde ».  « Il y a des règles internes à la zone euro à respecter », a déclaré Mme Lagarde, avant d’ajouter que « on ne peut pas faire des catégories spéciales pour tel ou tel pays ». Dans le même article, Mme Lagarde a indiqué que la Grèce doit encore mettre en œuvre des réformes importantes, telles que le système de collecte des impôts et le raccourcissement des délais judiciaires. « Il ne s’agit pas de là de mesures d’austérité, ce sont des réformes de fond qui restent à faire », a expliqué Mme Lagarde.

 

Berlin est prêt à coopérer avec le nouveau gouvernement à Athènes

La chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré être prête à coopérer avec le nouveau gouvernement grec lorsqu’il sera formé, par la voix de son porte-parole, Steffen Seibert. Elle s’attend toutefois à ce que le nouveau gouvernement respecte les accords qui ont déjà été conclus. « Il est important pour nous que les mesures du nouveaux gouvernement aillent dans le sens de la poursuite de la relance économique en Grèce, ce qui signifie que les engagements doivent être tenus », a déclaré M. Seibert, rappelant que l’objectif du gouvernement allemand est toujours le maintien de la Grèce dans la zone euro.

 

La CE est prête à discuter avec le nouveau gouvernement grec

La Commission Européenne (CE) est prête à discuter avec le nouveau gouvernement grec, a déclaré lundi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schoinas, en évoquant les résultats des élections en Grèce. Il a rappelé que la Grèce a réalisé de nombreux progrès et a souligné que la Commission est prête à continuer à apporter son aide au pays. Selon des sources communautaires, les développements en Grèce feront l’objet de discussions dans le cadre d’un déjeuner de travail interinstitutionnel lundi entre le président du Conseil européen, Donald Tusk, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et le président du Parlement européen, Martin Schulz.

 

La Grèce fait partie des cinq Etats membres de l’UE ayant enregistré la plus forte hausse de la pauvreté et de l’exclusion sociale

La Grèce, l’Irlande, l’Espagne, l’Italie et la Hongrie sont les Etats membres de l’UE où la pauvreté et l’exclusion sociale ont enregistré la plus forte hausse au cours de la crise.  C’est ce qui ressort d’un rapport de la Commission européenne sur l’emploi et les développements sociaux en 2014 rendu public, lequel précise par ailleurs que dans ces pays le pourcentage de la pauvreté et de l’exclusion sociale était déjà élevé avant la crise. S’agissant en particulier de la Grèce, le pourcentage de la population qui se trouve au bord de la pauvreté ou de l’exclusion sociale est passé de 28,1% en 2008 à 35,7% en 2013, alors que le manque sérieux des biens de première nécessité a augmenté dans le pays, passant de 11,2% en 2008 à 20,3% en 2013. Par ailleurs le taux de chômage de longue durée en Grèce est passé de 3,7% en 2008 à 18,6% en 2013, et le taux d’emploi dans la population active (25-64 ans) a diminué sur la même période de référence, passant de 61,9% à 49,3%. Selon le rapport, en Grèce, en Espagne, en France et en Italie, le passage d’un emploi à temps partiel à un emploi à durée indéterminée a été parmi les plus faible au sein de l’UE au cours de la crise, alors qu’en Grèce et au Portugal 25% des personnes travaillant dans des emplois à temps partiel se sont retrouvées au chômage ou inactives dans l’année qui a suivi.

 

BCE: Rachat d’obligations grecques sous conditions

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de lancer à partir du mois de mars un très grand programme de rachat d’obligations (d’Etat et privées), d’un montant de 60 milliards d’euros par mois jusqu’en septembre 2016. Le rachat d’obligations concernera des titres dits valeurs d’investissement, alors que pour les obligations grecques (et chypriotes) qui n’ont pas de valeur d’investissement le rachat se réalisera, étant donné que le pays se trouvera dans un programme et que certains critères supplémentaires seront respectés. Le rachat de titres grecs ne peut commencer avant juillet, a indiqué le président de la BCE, Mario Draghi.

 

 

Excédent primaire de 1,87 milliard d’euros en 2014

Le déficit de la balance du budget de l’Etat a atteint 3,697 milliards d’euros sur les douze mois janvier-décembre 2014 contre un déficit de 5,441 milliards d’euros sur la même période de référence en 2013 et un objectif actualisé pour un déficit de 761 millions d’euros dans le rapport du budget 2015. Selon un communiqué du ministère des Finances et sur la base des données d’exécution du budget de l’Etat, l’excédent primaire a atteint 1,872 milliard d’euros contre un excédent primaire de 603 millions d’euros sur la même période de référence en 2013 et un objectif d’excédent primaire de 4,033 milliards d’euros du budget 2015.