Roms et Gens du voyage : attention de ne pas les confondre dans un même débat !

Villeneuve d’Ascq, le 8 juillet 2013

Roms et Gens du voyage : attention de ne pas les confondre dans un même débat !

Les gens du voyage sont pour la plupart des citoyens français qui ont, de part une tradition ancestrale et une loi plus récente (la loi Besson), des droits et des devoirs particuliers.

Leurs droits : pouvoir se déplacer et vivre normalement leur tradition de mobilité.

Leurs devoirs : s’installer sur des aires prévues à cet effet par la loi Besson et pas n’importe où (ce qui dans le cas contraire appelle une action en justice pour les expulser).

Les Roms sont des citoyens européens de nationalités roumaine ou bulgare qui ont les droits de circulation que leur confère leur statut européen dans un cadre légal qui s’impose à tous.

Mais quand ils s’installent quelque part ils doivent respecter les lois et règlements qui régissent toute installation en tous lieux dans chaque pays.

Ils ne sont pas des réfugiés ayant l’excuse de fuir une guerre ou une tyrannie. De plus, grâce aux moyens reçus par leurs pays de l’Union Européenne, ils doivent avoir chez eux des conditions correctes d’existence et donc l’obligation de respecter les conditions d’existence des pays qui les accueillent quand ils décident librement d’y aller.

La détérioration du climat consécutif aux désordres de leurs implantations sauvages tient dans le fait qu’ils revendiquent des droits sans accepter aucun devoir.

En tant que Maire, si j’ai pu et su largement gérer la problématique des gens du voyage sans problèmes durables, celle des Roms s’est révélée ingérable dès que les autorités européennes et françaises n’ont pas su, à leurs niveaux, faire respecter les devoirs consécutifs aux droits de circuler  et de s’installer comme pour tout autre citoyen européen.

Il est plus que temps que les autorités européennes et nationales fassent respecter les règles et lois par ces populations, des règles qui s’imposent à tous les autres citoyens européens. Les limites de tolérance des riverains est déjà largement dépassée.

G Caudron