Le président français a jugé, lors d’un point de presse vendredi après le sommet européen à Bruxelles, qu’il restait « un effort important à faire de la part du Royaume-Uni ».
franceinfo avec AFP
20/10/2017
« Nous n’avons pas fait aujourd’hui la moitié du chemin. » Emmanuel Macron a été clair lors de sa conférence de presse vendredi 20 octobre à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles principalement consacré au Brexit. « Si les négociations sur le Brexit avaient progressé, il restait un effort important en termes financier à faire pour le Royaume-Uni. Nous sommes aujourd’hui loin du compte sur les engagements financiers », estime le président de la République. C’est une priorité pour l’Union, selon Emmanuel Macron.
Même si le président français a noté « une bonne volonté britannique manifeste » ces dernières semaines sur le Brexit, il veut « être sûr que le Royaume-Uni honorera l’ensemble de ses engagements pris en tant que membre de l’Union européenne ». La Première ministre britannique devra aller au-delà des 20 milliards d’euros déjà évoqués comme l’écrivait Le Monde. Le solde de tout compte que devra verser le Royaume-Uni pour honorer ses engagements financiers au sein de l’UE est officieusement évalué, côté européen, entre 60 et 100 milliards d’euros, selon les sources.
La question de la facture du Brexit fait partie des trois dossiers érigés en priorité par l’UE pour organiser le divorce, avec le sort des expatriés et les conséquences de la séparation pour l’Irlande. Ce n’est qu’une fois que des « progrès suffisants » auront été constatés dans ces dossiers que les 27 accepteront d’ouvrir véritablement les négociations sur leurs relations futures. Ces conditions sont nécessaires pour Emmanuel Macron avant de passer à la phase 2 des négociations sur la transition post-Brexit et les relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
