9 mai, encore et toujours, c’est le jour de l’Europe

Si ,à juste raison, les motifs de mécontentements des peuples sont tels que l’Europe n’a plus aujourd’hui une belle image ni surtout celle  du coeur,
pour autant, 63 ans après l’appel du 9 mai 1950, 5 ans après la fin de la plus terrible guerre que le monde ait jamais connu, avec la courageuse réconciliation franco-allemande, la construction européenne allait nous assurer 68 ans de paix à ce jour… du jamais vu sur notre continent.

Alors je le dis : « il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain »

On peut être contre les politiques menées par les institutions européennes. On doit l’être même quand elles sacrifient l’humain à la finance, la démocratie à la technocratie.

Mais il faut se battre contre ces politiques pour les changer, pas contre l’Europe facteur de Paix voire même d’existence pour un continent devenu « minoritaire » sur la planète.

Les élections européennes de juin 2014 qui verront le renouvellement du Parlement Européen et de la Commission Européenne marqueront la dernière grande occasion de le faire.

C’est un enjeu majeur car, en cas d’échec, c’est l’Euro d’abord et l’Union européenne ensuite qui risquent de s’effondrer sous des pressions nationalistes comme on les a connu dans les années 30 du 20ème siècle avec les terribles conséquences que l’on sait et que beaucoup heureusement n’ont pas oublié

Gérard Caudron.